Deux espoirs calaisiens sortent leur film de skate

Deux espoirs calaisiens sortent leur film de skate

Ils font partie des espoirs du skate calaisien. D’un côté Clément Huret, 15 ans, lycéen à Sophie-Berthelot. Il a commencé le skate à 8 ans. De l’autre, Paul Juillard, 17 ans, lycéen à Saint-Omer. Lui a débuté la discipline un peu plus tard, vers 12 ans. Ces deux licenciés du Skate club de Calais signent « The young street part volume 2 », un film de skate d’environ dix minutes, sorti il y a quelques jours sur YouTube.

Les deux espoirs du skate sont passés par Lille, Paris, Lyon et évidemment Calais.Les deux espoirs du skate sont passés par Lille, Paris, Lyon et évidemment Calais.
Les deux espoirs du skate sont passés par Lille, Paris, Lyon et évidemment Calais.

Figures impressionnantes, images aériennes, plans léchés et photographie soignée, montage pro… la vidéo réalisée par Ruben Christen, jeune vidéaste amateur du Valenciennois, n’a rien à envier à celles des skateurs pros.

Aller plus loin

À l’origine il s’agit « d’un projet pour le plaisir. On voulait plutôt skater en « street » (ndlr : sur des environnements urbains) plutôt qu’en skatepark », explique Clément, à propos du volume 1 sorti en septembre 2022 sur YouTube. Un premier film, qui totalise un score honorable de 1 600 vues. « On s’est dit pourquoi pas faire le volume 2 avec plus de budget, plus de villes et plus de tricks. »

[embedded content]

Pour cette partie 2, ils sont allés plus loin. Le tournage a débuté en février 2023. Côté budget, « on est environ à 2000 euros ». « Une partie a été payée par Calaisfornia (qui sponsorise les skateurs) et le reste, c’était de notre poche », ajoute Clément. Dans cette aventure, les deux skateurs sont passés par Lille, Paris, Lyon et évidemment Calais. « On devait faire Bordeaux mais ça n’a pas pu se faire », indique Paul.

« Tu n’as pas envie de te faire mal »

« Tous les spots étaient durs, on s’est mis des objectifs de fou. Lyon c’était difficile, il faisait 40°C ». Les plus techniques ? « Le Trocadero à Paris, ou le Palais de Tokyo. » Clément confirme et relance. « Le plus impressionnant ? C’était à Lyon, un saut de onze marches en « flip » (rotation latérale du skate, à 3 min 08 dans le film).

uri

En face de ce genre de spot, il faut surtout regarder si ça roule bien juste avant les marches. Nettoyer l’élan et la réception et surtout il ne faut pas réfléchir et se lancer. » « Il l’a fait en trois ou quatre essais. Sur ce spot, tu n’as pas envie de te faire mal, tu y vas à fond. C’est haut et long », complète Paul.

« J’aimerais vivre du skate »

Au-delà de l’aspect sportif, l’aventure a été avant tout humaine. « Je me suis découvert moi-même. Je ne pensais pas aller aussi loin. Voyager. J’ai pris en maturité », avoue Paul. Côté palmarès, il a fait un résultat honorable aux battlex des régions chez les adultes en 2023. Quant à Clément, il décroche une 3e place chez les jeunes.

uri

S’il n’a pas été sélectionné en équipe de France, la performance lui a permis de décrocher un sponsor : Décathlon. « J’aimerais vivre du skate », ambitionne Clément qui skatera chez les adultes l’an prochain. Avec des jeunes motivés et des infrastructures adaptées, l’avenir de la discipline à Calais semble s’annoncer… comme sur des roulettes.

Beaucoup de réponses sont apportées par ce post choisi par guemps.fr qui traite du sujet « Habitants de Guemps ». Le site guemps.fr est fait afin de publier certains posts autour du thème Habitants de Guemps communiquées sur internet. La chronique a été reproduite aussi scrupuleusement qui soit. Pour émettre des remarques sur ce texte sur le sujet « Habitants de Guemps » merci de bien vouloir utiliser les contacts affichés sur notre site web. En consultant de temps en temps nos contenus de blog vous serez informé des futures annonces.