« C’est un travail de plus de cinq ans qui vient d’aboutir », sourit Olivier d’Hulst. Il s’agit de son deuxième recueil, après un premier, sorti en 1989. « Je m’intéresse à l’écriture depuis l’âge de quatorze ans. J’ai également une attirance particulière pour la chanson française que ce soit pour Serge Reggiani, Jean Ferrat ou Jacques Brel », poursuit l’artiste.
D’ailleurs, les textes sont écrits de façon à ce qu’ils puissent être interprétés en chanson. « Je me suis efforcé à respecter un certain rythme avec un nombre de pieds identiques dans l’écriture. J’aimerais qu’un musicien mette en musique mes textes. Lors de mon premier recueil, un ami musicien de Guemps, malheureusement décédé aujourd’hui, Paul Henry avait repris mes textes. »
« L’enfant de papier »
Dans cet ouvrage, auto-édité à 300 exemplaires, et en vente au prix de 10 €, on retrouve quarante textes où l’humain est omniprésent. « Mon inspiration est le monde qui nous entoure : l’amour, l’amitié, le temps qui passe, la vieillesse, l’envie d’ailleurs, la vie et la mort. » L’ouvrage est agrémenté par des dessins, détails de sculptures ou pastels de l’artiste et la mise en page a été réalisée par Laurence Caron, sa compagne. C’est d’ailleurs de cette collaboration qu’est venue le titre du recueil « l’enfant de papier ». « Lorsqu’on finalisait l’ouvrage, j’ai dit en plaisantant, « ce sera un peu l’enfant que nous n’avons jamais eu « l’enfant de papier ». » »
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